La crainte m'arrache au sommeil
; je me lève épouvantée, et me précipite hors de ce lit solitaire. Ma poitrine
résonne aussitôt sous mes mains qui la frappent, et ma chevelure, que la nuit a
mise en désordre, est bientôt arrachée. La lune m'éclairait ; je regarde si je
puis apercevoir autre chose que le rivage ; à mes yeux ne s'offre rien, que le
rivage. Je cours de ce côté, d'un autre, partout, d'un pas incertain. Un sable
profond retient mes pieds de jeune fille.
Traduction Théophile Baudement
Photo et montage Isabelle Jouteur copyright ©
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire