mardi 22 septembre 2020

Les Métamorphoses au Livre de Poche

Vous avez aimé la traduction des Métamorphoses de Marie Cosnay publiée en 2017 aux éditions de l'Ogre ? Eh bien la revoici, métamorphosée au format de poche et au Livre de Poche. Et enrichie d'une préface d'Hélène Vial, la grande spécialiste - et grande amie - d'Ovide que l'on sait. Une raison de plus de se procurer le livre...

 


"Œuvre majeure de la littérature mondiale, Les Métamorphoses rassemble en près de 12 000 vers le récit des métamorphoses des dieux et des héros, depuis le chaos originel jusqu’à la mort de Jules César. Ovide pioche dans l’immense répertoire des mythologies grecques et romaines et recompose sa propre épopée pour raconter le monde : Icare trop près du Soleil se brûlant les ailes ; Daphné se transformant en laurier pour fuir Apollon ; Orphée descendant aux Enfers pour retrouver sa femme Eurydice… Ces histoires mythiques irriguent encore de nos jours la littérature et la culture occidentale. Dans une nouvelle traduction, Marie Cosnay nous donne à lire le texte d’Ovide comme un immense roman d’aventures."

"Magique est la dernière métamorphose des Métamorphoses, sous la nouvelle apparence que leur confère la traduction remarquable de Marie Cosnay." Bertrand Leclair, Le Monde.

Préface d’Hélène Vial.

Postface de Marie Cosnay.

 

 

mardi 8 septembre 2020

Polifemo

Nous connaissons tous Georg Friedrich Haendel ; peut-être ne connaissons-nous pas tous Giovanni Battista Bononcini, son contemporain et rival, auteur d'un Polifemo (1702), dont l'Ensemble 1700, dirigé par Dorothee Oberlinger, nous offre aujourd'hui une version chez Deutsche harmonia mundi.

Voici ce que François Hudry nous en apprend...


"Principal rival de Haendel à Londres au début du XVIIIe siècle, Giovanni Battista Bononcini ne connaît pas la postérité de son collègue allemand. Pourtant, ses Griselda, Crispo et Astarto connurent d’éclatants succès. L’impitoyable Temps n’a retenu qu’Haendel dans ses filets, reléguant les opéras de Bononcini dans l’ombre.

Son Polifemo créé en 1702 à la cour de Prusse n’est pas un opéra stricto sensu, mais une vaste serenata durant une heure et demie. Son librettiste a eu l’idée de mélanger deux intrigues : l’histoire d’Acis et Galathée jalousée par le cyclope Polyphème et la mésaventure de Scylla et Glaucus aimé aussi de Circé, soit deux triangles amoureux réunis en un seul ouvrage. Dans cette partition, Bononcini n’a pas grand-chose à envier à son rival allemand grâce à une inventivité constante et à un grand sens mélodique.
Ressuscité tout d’abord en allemand en 1944, ce Polifemo a été enregistré en 1987 par René Jacobs et représenté depuis en version scénique. Cette nouvelle réalisation a été enregistrée lors des concerts présentés dans l’orangerie du château de Sans-Souci, à Postdam, en juin 2019 sous la direction de Dorothee Oberlinger, à la tête de l’Ensemble 1700 qu’elle a fondé en 2002 et, par ailleurs, directrice du Festival de Potsdam. On ne peut que souligner la qualité de cette exécution, grâce à une distribution vocale irréprochable soutenue par une approche instrumentale et stylistique extrêmement soignée." © François Hudry/Qobuz

Que ce soit aussi pour nous l'occasion de lire ou de relire la version qu'Ovide donne des faits dans ses Métamorphoses (XIII, 719 - XIV, 75)...