Si vous avez laissé passer, lors de sa publication aux éditions Verdier en 2002, Opium pour Ovide, de la romancière contemporaine Yoko Tawada, voici une note de lecture qui vous donnera sûrement envie de vous plonger dans cette oeuvre. Vous la trouverez sur le blog "Charybde 27". Merci à Marie de me l'avoir communiquée !
https://charybde2.wordpress.com/2017/02/23/note-de-lecture-opium-pour-ovide-yoko-tawada/
Et, pour vous mettre l'eau à la bouche, voici un court extrait du premier des vingt-deux chapitres du livre, chacun étant consacré à une femme qui porte le nom d'une héroïne des Métamorphoses, et a quelque raison de le porter...
"Léda entra dans la baignoire. La porte de la salle de bains était fermée. Léda avait les deux bras paralysés. Cela l’empêchait de se laver, mais elle refusait l’aide d’autrui. Elle ne voulait plus montrer son corps nu, disait-elle, il n’en valait plus la peine. Bien plus tard, une question me vient à l’esprit : on désire plus une vieille maison qu’une maison neuve ; on admire plus souvent un arbre tricentenaire qu’un arbre de trois ans ; plus une théière, un livre et une maison sont anciens, plus on est sensible à leur beauté. Pourquoi en irait-il autrement des humains ? "
En bonus, le lien des éditions Verdier :
ttps://editions-verdier.fr/livre/opium-pour-ovide/
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire