Que ne m'as-tu vue du sommet
de ta poupe ! Un si triste spectacle eût attendri ton cœur. Maintenant encore,
vois-moi, non plus des yeux, mais en idée, si tu le peux ; vois-moi attachée à
un rocher où vient se briser la vague inconstante ; vois le désordre de mes
cheveux, attestant ma douleur, et ma tunique inondée de larmes comme si la
pluie l'eût trempée. Mon corps frissonne comme les épis qu'agite l'aquilon et
ma lettre frémit sous ma main tremblante.
Traduction Théophile Baudement
Photo et montage Isabelle Jouteur copyright ©
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