Ovide s'est-il adonné au dessin pour tuer le temps ? Peut-être ici-même, là-où ce vieux monsieur peint le casino, tout aussi désert que celui d'Ostende...
La place Ovidiu, pour finir. Comme il se doit, le poète y trône, statufié par Ettore Ferrari en 1887.
Autour de lui, quelques bâtiments qui offrent un raccourci de l'histoire de Constanţa : son passé ottoman, avec la mosquée Mahmud II, ses très riches heures, avec un immeuble datant du début du XXe s., lorsque la station balnéaire attirait les grands de ce monde - le tsar Nicols II y vint en famille et en villégiature. Le casino date de cette époque. Sa période communiste, avec un immeuble ni achevé, ni rénové, ruine de béton et de verre. De quoi laisser Ovide songeur...
Et derrière lui, le musée national d'Histoire et d'Archéologie, qui est un peu sa résidence...
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