vendredi 19 octobre 2018

3 en 1

Aujourd'hui, trois informations en un message...

Le troisième volet de la série "Narcisse mon beau Narcisse" porte pour titre "Je, où es-tu ?" et se nourrit des questions suivantes : comment passe-t-on de Narcisse, personnage mythologique, au narcissisme, stade nécessaire au développement de l'enfant en psychanalyse ? En quel sens est-il à la fois nécessaire et dangereux de se contempler longtemps dans le miroir ?

Pourquoi le narcissisme primaire de Freud et le stade du miroir pensé par Lacan sont-ils des conditions fondamentales pour notre développement ?
Pour Lacan, il existe une distinction entre le “je”, notre subjectivité, et le “moi” qui correspond au stade narcissique.
La question du “je” est politique et éthique : aujourd'hui, nous délaissons le “je” au profit du “moi”...
Notre invitée Clotilde Legui théorise le concept de « narcissisme de masse » : nous sommes rentrés dans une époque qui nous offre les outils de la mise en scène de notre propre existence. Pour exister comme personne, il ne resterait plus d’autre choix que d’occuper le lieu de l’image de soi-même.
L'invitée du jour est Clotilde Leguil, professeure au Département de psychanalyse de Paris 8 Saint Denis, philosophe et psychanalyste de l’Ecole de la Cause freudienne.

Le quatrième et dernier volet s'intitule "Les fantasmes de Caravage".
Le Caravage est l'auteur d'un tableau intitulé Narcisse, à peine un reflet où le regard du peintre devient à son tour l'objet de son propre tableau et bouleverse les interprétations habituelles du mythe. Chez Le Caravage, Narcisse ne se contemple pas, il nous apprend à peindre et à regarder...


Michelangelo Merisi, dit Le Caravage, est né à Milan en 1571 et mort en 1610.
Rapidement, il est célèbre pour ses scènes de genre comme la peinture intitulée Les Tricheurs (1594) qui inspira plus tard le peintre français Georges de La Tour.
Mêlé à de sombres affaires criminelles, il séjourne plusieurs fois en prison avant que sa peinture ne délaisse le maniérisme au profit du réalisme puissant...
Pour nous en parler, Gérard Wajcman, écrivain, psychanalyste, ancien maître de conférences au département de psychanalyse de l’Université Paris 8.

Quant à ceux qui préfèrent l'opéra, ils peuvent retrouver l'Orphée et Eurydice de Gluck, dans la version se 1859, remaniée par Hector Berlioz. Raphaël Pichon est à la tête de l'ensemble Pygmalion, et Aurélien Bory assure la mise en scène. Avec la  mezzo-soprano Marianne Crebassa dans le rôle d'Orphée et, dans celui d'Eurydice, Hélène Guilmette.


Vous pouvez visionner le spectacle sur Arte Concert :
Vous pouvez aussi aller le voir à l'Opéra Comique jusqu'au 24 octobre - et profiter mieux que sur le petit écran des jeux de miroir conçus par Aurélien Bory...


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