A chacun ses Métamorphoses...
Mais reconnaissons que celles de Marie-Claude Deshayes Rodriguez ne manquent pas d'allure...
Marie-Claude est licière et nourrit son travail de tisserande des Métamorphoses d'Ovide.
Voici ce que deviennent sous ses doigts et une fois passées par le filtre de son imagination quelques unes des fables que nous aimons...
En exergue à son site, une vague géante et pétrifiée par le gel. Elle a été suggérée à Marie-Claude par l'ouvrage de Vintila Horia, Dieu est né en exil. Et Dieu sait que des vagues géantes, il n'en manque pas à Constantza. La preuve ?...
Plus loin, nous retrouvons Narcisse à la fontaine, ou plutôt "Narcisse aux nénuphars"...
Nous reconnaissons ici Argus et le paon, étrange proximité, étrange télescopage d'un avant, où le paon de Junon était dépourvu d'ocelles, et d'un après, où il en est couvert...
Argus s'est endormi, nous dit Ovide, et pendant son sommeil, Mercure l'assassine. Non, nous dit Marie-Claude : Argus admirait le paon et Mercure a profité de cet instant de distraction pour accomplir sa basse besogne...
Si nous levons les yeux, nous voyons apparaître Icare, qui vole trop près du soleil...
Et si nous les baissons, nous voyons la mer, ou plutôt le déluge qui a recouvert toute terre...
Nous pouvons même passer derrière, je veux dire dans les coulisses...
Du coup, nous voici dans l'atelier de la tisserande ou, si vous préférez, d'Arachné...
Merci, Marie-Claude !...
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