dimanche 25 novembre 2018

D'un château l'autre (VIII).

Le grand salon du château Bertier était un lieu de passage obligé...


Il fut aussi le théâtre de belles variations musicales et chorégraphiques...


Sous l'oeil de Narcisse, que rien ni personne ne saurait détourner de son image...


Quand les visiteurs se retirèrent, les photographies de Jean-Luc Ramond pouvaient librement dialoguer entre elles...

 

    Daphné avec Latone, 
                                                                                                                           Arachné avec Narcisse...


Quant à la tête d'Orphée décapité - car telle fut la triste fin de sa triste vie -, elle continuait à chanter, dit-on, tout en flottant sur les eaux sombres de l'Hèbre...

A quelques pas de là, le grand bassin (d'Apollon ?) était devenu la mare dans laquelle naquirent les grenouilles...

Claudine Villand, céramiste

Méfiez-vous, les batraciennes... Un échassier à long bec rôde par ici...

Oiseau en céramique, Mélissa Chartraire

C'est ainsi que se clôt notre balade à travers les oeuvres des artistes du collectif Artuel, exposées pour les Journées Européennes du Patrimoine au château Bertier (31120).
Ils furent accueillis par une municipalité soucieuse de faire vivre ce trésor du patrimoine et par  l'association des Amis de la Cité Des Confluences, chargée de l'animer...

Retirons-nous maintenant sur la pointe des pieds, en évitant de troubler l'esprit des lieux...







D'un château l'autre (VII)...

La cage d'escalier du château Bertier avait, elle aussi, inspiré certaines artistes du collectif Artuel. Elles en avaient fait la salle des phénomènes célestes.
On y retrouvait les constellations, toutes issues, bien sûr, de métamorphoses...

Carte du ciel, Martine Rigaudière, peintre et plasticienne

On y retrouvait la voie lactée, sous laquelle jouaient les deux musiciennes qui ont enchanté l'exposition, Agnès Demeulenaere (hautbois) et Lucile Laricq (violon)...

Voie lactée conçue par Annie Fabre, plasticienne

Au fait... Que pensait de tout cela le maître de céans, le représentant de la grande famille des Bertier, propriétaire du château pendant des siècles ?... 


Il semble, ma foi, plutôt en harmonie avec son environnement... Serait-ce l'harmonie des sphères ?...

Comme en suspension dans l'air, aussi léger que les plumes de ses ailes, se tenait Memnon, dont les cendres échappées de son bûcher funèbre devinrent un être céleste, devinrent des oiseaux...

Mélissa Chartraire, céramiste

Au bas de la première volée de marches nous est rappelée la déplorable histoire de Phaéton.
Ce fils du dieu Soleil avait des doutes sur son géniteur. Il demande donc des preuves à celui qui est censé être son père. Celui-ci lui dit en réponse : "Demande-moi ce que tu voudras, mon fils... Je te l'accorderai". Promesse à ne jamais faire, quel que soit le contexte...
Phaéton demande à conduire le char du soleil...
Comment tout cela finit-il ?
Voici...

Installation de Mireille Galian

Un post-scriptum pour les cruciverbistes... A quel mot de sept lettres la définition suivante correspond-elle : "Voiture hippomobile, à caisse ouverte haut perchée, à quatre roues, et qui verse facilement" ?
Gagné !



D'un château l'autre (VI)...

Après Jupiter, Orphée. Après le plus grand des dieux, le plus grand des poètes...
Ses chants, on le sait, étaient si beaux qu'il parvenaient à attendrir les animaux sauvages. Rien de surprenant, donc, à ce qu'un redoutable bestiaire tapisse les murs du salon de musique...



Corinne Panziera Turlais, photographe

Aujourd'hui, Orphée chante une tragique histoire d'amour, celle de Myrrha et de Cinyras...
Cette fois-ci, ce ne sont pas les parents qui font obstacle, c'est le tabou de l'inceste :  Myrrha est amoureuse de Cinyras, son père...
Mais cet obstacle ne suffit pas à l'empêcher de s'unir à lui : elle porte en son sein un enfant de son père.
Lorsque Cinyras découvre que sa mystérieuse maîtresse - Myrrha le rencontrait dans l'obscurité la plus totale - n'est autre que sa fille, il s'apprête à transpercer celle-ci de son épée.
Myrrha s'enfuit, erre pendant neuf mois et lorsque la fatigue de l'errance ajoutée à celle de la grossesse ont raison de ses forces, elle s'abandonne au bon vouloir des dieux, qu'elle supplie de la métamorphoser. Ceux-ci, émus par sa souffrance, font d'elle un arbre à myrrhe. Et les larmes de Myrrha, qui regrette sa faute, ne cessent pas de s'écouler sous la forme de gouttes de myrrhe...
Quant à l'enfant à naître, il voit le jour en fendant l'écorce.
Il causera des ravages dans le coeur de Vénus : c'est le bel Adonis...

Laure Mavel, céramiste
 
Autour du bois de myrrhiers frémissent les feuilles et les couleurs de la forêt imaginée par Anne-Marie Sanchez...



samedi 24 novembre 2018

D'un château l'autre (V)...

Les dernières salles du château Bertier, que le collectif d'artistes Artuel a investi à l'occasion des Journées Européennes du Patrimoine, permettaient de rencontrer de nouvelles figures mythologiques - et métamorphiques...

La salle la plus fréquentée par les araignées avait tout naturellement été choisie par trois plasticiennes, Anne Richaud, Annie Fabre et Mireille Medioni-Nirman, pour y installer leur version de la terrible compétition de tissage qui opposa une déesse, Minerve, et une mortelle, Arachné. Ici, Minerve châtie la tisserande présomptueuse qui avait osé la défier...


Là, Arachné succombe au châtiment de la déesse, et déjà apparaissent les pattes qui caractériseront bientôt l'araignée qu'elle est en train de devenir...



L'ancienne salle d'arme du château devait, bien sûr, accueillir le mieux armé des dieux, celui qui détient la foudre : Jupiter.
Mais Anne-Marie Sanchez (peintre et plasticienne) et Corinne Panziera Turlais (photographe) avaient choisi non pas de célébrer le dieu tout puissant mais de représenter - de dénoncer ? - le dieu plein de faiblesse, qui ne peut pas résister au charme des mortelles...
Celle qui, aujourd'hui, a l'honneur d'être sa victime se nomme Io. Pour dissimuler à Junon son infidélité, Jupiter enveloppe sa maîtresse d'un épais nuage et, lorsque le nuage se dissipe, la belle jeune fille a été transformée... en génisse blanche.

.
L'épouse de Jupiter, comprenant le subterfuge, demande à son divin mari de lui offrir la belle bête, ce qu'il ne peut lui refuser. Io est alors placée sous la surveillance du plus efficace des gardiens, Argus aux cent yeux, dont les regards sont toujours en éveil.
Mais Jupiter ne tarde pas à libérer Io : Mercure, l'exécuteur des basses oeuvres de son père, se charge de faire disparaître son gardien. Io s'échappe et Junon recueille les cent yeux d'Argus, qu'elle dispose sur les plumes blanches de son oiseau emblématique, le paon. Désormais, la queue du paon sera ocellée, c'est-à-dire constellée des yeux d'Argus...


A sa façon, Corinne Panziera Turlais document la fable...






lundi 19 novembre 2018

Edition spéciale !

Aujourd'hui, à 12h07, est diffusée une information du plus haut intérêt ovidien : les archéologues  travaillant sur le site de Pompéi ont découvert une fresque représentant Léda et le cygne !...


Suivez ce lien pour lire ce que nous en apprend l'ANSA (Agenzia Nazionale Stampa Associata, la première agence de presse italienne) :

Et admirons la fresque en imaginant l'émotion de l'archéologue sous la main de laquelle Léda et le cygne sont apparus...


Admirons aussi l'expression de Léda qui, loin de s'abandonner à la divine étreinte, semble plutôt nous regarder comme en nous reprochant notre indiscrétion.
Non, Léda, non !... Ce n'est pas de l'indiscrétion : c'est de la curiosité esthétique...

dimanche 18 novembre 2018

Pyrame et Thisbé


Connaissez-vous la tragique histoire de Pyrame et Thisbé ? Assurément, puisque vous connaissez celle de Roméo et Juliette…
Mais rendons à César ce qui appartient à César, ou, pour mieux dire, rendons à Ovide ce qui lui appartient. Car c’est bien à la source des Métamorphoses que Shakespeare a puisé son inspiration.

Il était donc une fois, dans la lointaine Babylone, une jeune fille – Thisbé – et un jeune homme – Pyrame – qui s’aimaient. Or, comme par un fait exprès, leurs parents se haïssaient et interdisaient formellement aux amoureux de se rencontrer. Heureusement, les maisons des deux familles étaient contiguës, si bien que, par une fente du mur, Pyrame et Thisbé pouvaient se dire leur amour…


©Jean-Luc Ramond

Mais à la longue, cela ne leur suffit plus : ils décidèrent de braver la volonté des adultes et de s’enfuir ensemble. Pour ce faire, ils se donnèrent rendez-vous sous un grand mûrier, auprès du tombeau de Ninus, un ancien roi de Babylone.
Pour une raison inconnue, Thisbé arriva la première – en avance ? Or, tandis qu’elle attendait son amoureux – en retard ? – une lionne vint rôder dans les parages. Thisbé, épouvantée, va se cacher dans une grotte voisine, laissant tomber son voile à terre.

Château de Villeneuve-Lembron (63), Grande salle, médaillon peint (XVIIe s.).

La lionne le renifle et y essuie ses babines sanglantes – car elle venait de croquer quelque imprudente gazelle. Puis elle continue sa route sans se soucier le moins du monde de Thisbé. 

Cabinet flamand, musée Benoît-De-Puydt, Bailleul (XVIIe s.)

Survient Pyrame, qui découvre sur le lieu du rendez-vous les empreintes du fauve et le voile de Thisbé maculé de sang. Le sien ne fit qu’un tour : se croyant coupable de la mort de sa bien aimée, il prend son épée et s’en transperce, espérant ainsi rejoindre dans la mort celle dont il croyait avoir causé la mort…
C’est alors que Thisbé sort de sa cachette et retourne au lieu du rendez-vous. Mais, sous le grand mûrier, elle trouve le corps moribond de son bien aimé. Elle n’a que le temps de recueillir son dernier soupir et de prendre la terrible décision de le rejoindre dans la mort en se transperçant de l’épée de Pyrame.


 Château de Villeneuve-Lembron (63), Grande salle, médaillon peint (XVIIe s.).


Majolique, Pesaro, XVIe s., Wallace collection, Londres.

Pierre incrustée de nacre et de marbre, Rijksmuseum, Amsterdam


Le sang des deux amants avait rejailli jusque sur les fruits du mûrier. C’est depuis ce temps-là, dit-on, que les mûres, initialement blanches, sont rouge sang…

©Jean-Luc Ramond

Je remercie Séverine, qui m'a fait découvrir les cabinets peints du musée Benoît-De-Puydt de Bailleul (59) et Isabelle, qui m'a fait parvenir la photographie amstellodamoise. Toutes deux sont de grandes amies d'Ovide...

samedi 10 novembre 2018

Le Temps des Ecrivains

L'émission "Le Temps des Ecrivains" de Christophe Ono-dit-Biot, diffusée par France Culture, était ce samedi consacrée à deux écrivains contemporains qui se sentent particulièrement proches de deux écrivains du passé.
Les deux écrivains contemporains sont Marie-Hélène Lafon et Salim Bachi. 



Les deux écrivains du passé sont Gustave Flaubert et... Je vous laisse deviner le second ou, si vous êtes en panne d'imagination, vous reporter au texte suivant.

Cette semaine dans Le Temps des Ecrivains, un dialogue entre deux auteurs qui convoquent deux autres auteurs dans leur nouveau livre. D’abord, Marie-Hélène Lafon, prix Goncourt de la nouvelle, prix Renaudot des lycéens, qui nous donne un « Flaubert » chez Buchet Chastel. Face à elle, Salim Bachi, prix de la vocation, prix Goncourt du premier roman, qui publie « l’exil d’Ovide » chez Lattès.
Deux auteurs réunis car leurs livres ont la particularité de se mettre dans les pas de deux grandes figures d’écrivains. Leurs livres n’existent, même, qu’à cause de ces deux écrivains. Pour Marie-Hélène Lafon, c’est donc Flaubert. « Flaubert » dont le nom sert de titre de ce nouveau livre de la collection « Les auteurs de ma vie », dans lequel un écrivain contemporain présente un auteur classique qui lui est cher, avant d’offrir au lecteur sa petite anthologie personnelle. «  Flaubert for ever », proclame à l’orée de son texte Marie-Hélène Lafon, qui confesse vivre, avec « Le bon Gustave »,  « un amour de loin ». Ce qui ne l’empêche pas de nous le transmettre dans des pages fiévreuses et joueuses, pleines d’intertextualité, de clins d’œil et d’interprétations à sauts et gambades. 
Salim Bachi publie, lui, « L’exil d’Ovide », chez Lattès. Mais très vite, on s’aperçoit que cet exil, chanté par le poète latin dans les « Tristes » et les « Pontiques » n’est là qu’en écho au sentiment d’exil qui étreint Bachi lui-même. L’écrivain a en effet quitté son pays natal à l’âge de 25 ans, pour la France où il a choisi d’écrire. La figure d’Ovide, il nous la donne à voir, comme Marie-Hélène Lafon, de façon très personnelle, de façon très lyrique aussi, élégiaque, même, entremêlant cette évocation de réflexions sur ses propres déambulations dans des villes aussi étrangères et diverses que Lisbonne, Rome, ou Paris. Convoquant, aussi, le souvenir d’autres figures d’écrivains exilés, Pessoa, Zweig ou Joyce, qui à leur tour multiplient les échos à l’exil d’Ovide, relégué par l’empereur Auguste, en l’an 8 de notre ère, sur la petite île de Tomis, au bord de la mer Noire, et à l’exil de Salim Bachi. « Nos vies sont placées sous le signe de l’exil, sous le triste signe d’Ovide », écrit-il. 
« Que d’autres se targuent des pages qu’ils ont écrites, moi je suis fier de celles que j’ai lues », disait Borges. 
Ecrire sur un auteur duquel on se sent si proche serait-il une façon de payer ses dettes à la littérature ?

Vous pouvez écouter l'émission en cliquant sur le lien


Les plus impatients sont invités à se reporter directement à 41'22''...

Bonne écoute...
Bonne lecture...









jeudi 1 novembre 2018

Colloque "Présences ovidiennes"


     Du jeudi 8 au samedi 10 novembre se tiendra à la Maison des Sciences de l'Homme de Clermont-Ferrand le colloque international "Présences ovidiennes". Il est organisé par Hélène Vial et Rémy Poignault, qui m'ont fait le plaisir et l'honneur de m'y inviter. En voici le programme.
     Amis d'Ovide, n'hésitez pas à faire le voyage !
 
Colloque international PRÉSENCES OVIDIENNES
Responsables scientifiques : Rémy Poignault et Hélène Vial

8-10 novembre 2018
Maison des Sciences de l’Homme
4 rue Ledru - Clermont-Ferrand


Jeudi 8 novembre

     13h15 Accueil des participants
     14h00 Ouverture du colloque
     14h15 Gianpiero ROSATI, « Ovide, le poète ancien de la modernité »

I. DE LA TRADUCTION A LA CREATION

     A. 14h45-16h15 Table ronde « Traduire Ovide aujourd’hui » Modératrice : Hélène Vial
          Isabelle JOUTEUR (sur les Héroïdes)
          Jean-Luc LEVRIER (sur les Tristes)

Pause

     B. Traduire, réécrire, réinventer
          Amphi 219 Président de séance : Laurent Pernot
               16h30 Stefania CERRITO : « La métamorphose et son exégèse dans les rédactions brugeoises de l’Ovide moralisé en prose »
               17h00 Hélène CASANOVA-ROBIN : « L’interpretatio nominis d’Ovide à Pontano »
               17h30 Claire PAULIAN : « Entre Ovide et nous : l’insistance des médiations anciennes »

     C. Citer, commenter, critiquer
          Amphi 220 Président de séance : Jacques Elfassi
               16h30 Gianmarco BIANCHINI et Gian Luca GREGORI : « La ricezione epigrafica del testo ovidiano : il caso del graffito pompeiano CIL, IV 1595=CLE 927 »
               17h00 Frank COULSON : « Le mythe de Médée dans le commentaire médiéval latin dit “la Vulgate” »
               17h30 Simone GIBERTINI : « Les traces d’un lecteur ovidien inconnu du XVe siècle dans les marges du Codex Traguriensis »
               18h00 Sergio CASALI : « La ricezione filologica e critica di Ovidio nel Novecento »

Vendredi 9 novembre

II. RECEPTIONS LITTERAIRES ANTIQUES DE L’OEUVRE OVIDIENNE

     A. L’Antiquité classique
          Amphi 219 Président de séance : Gianpiero Rosati
               9h00 Giovanni ZAGO : « Echi di Ovidio in Fedro »
               9h30 Francesca ECONIMO : « L’Hypsipyle de Stace et la relecture de l’Héroïde VI d’Ovide : un jeu de triangulation »
               10h00 Eleonora TOLA : « Réécritures ovidiennes chez Stace (Théb. 4, 646-843) : une topographie mythique des guerres civiles »
               10h30 Giuseppe RUSSO : « Ovidio in Marziale : apologia della poesia erotica e polemica letteraria »

     B. L’Antiquité tardive
          Amphi 220 Président de séance : Sergio Casali
               9h00 Luciana FURBETTA : « Les multiples formes de la mémoire d’Ovide en Gaule du IVe au VIe siècle : enquête sur la présence et l’exploitation du modèle ovidien »
               9h30 Giampiero SCAFOGLIO : « La présence d’Ovide dans la poésie d’Ausone »
               10h00 Jacques ELFASSI : « Présence d’Ovide chez Isidore de Séville »


III. RECEPTIONS ARTISTIQUES
SUR LE SITE DU CHATEAU DE VILLENEUVE-LEMBRON

     14h00 Visite des fresques ovidiennes du château de Villeneuve-Lembron (http://www.chateau-villeneuve-lembron.fr/) avec Irmine BLAISE et Annie REGOND

     Présidente de séance : Hélène CASANOVA-ROBIN
               15h00 Annie REGOND : « Avant Villeneuve, Chareil, une autre utilisation des mêmes modèles gravés »
               15h30 Stefano GRAZZINI : « La “Gigantomachie” d’Ovide dans les exégèses et dans les productions artistiques au Moyen Âge et à la Renaissance »
               16h00 Séverine CLEMENT-TARANTINO
« Curiosités ovidiennes : à propos de l’utilisation des Métamorphoses dans la décoration de trois cabinets conservés au Musée Benoît-De-Puydt de Bailleul »
               16h30 Jean-Luc LEVRIER : « Comment photographier les Métamorphoses ? »


     La bibliothèque de la Maison des Sciences de l'Homme expose du 5 au 30 novembre une sélection de mes photographies sur les Métamorphoses.

Samedi 10 novembre

IV. RECEPTIONS LITTERAIRES MODERNES ET CONTEMPORAINES

     Amphi 220
          A. Présence d’Ovide du XVIIe siècle à nos jours
     Présidente de séance : Isabelle Jouteur
               9h00 Maurizio BUSCA : « Ovide et la constitution du répertoire de tragédies à sujet mythologique au XVIIe siècle en France »
               9h30 Serguei PANOV et Serguei IVASHKIN : « Ovide chez Pouchkine : souveraineté poétique et transfiguration romantique »
               10h00 Daniel-Henri PAGEAUX : « Un journal apocryphe d’Ovide : une lecture du roman de Vintila Horia Dieu est né en exil »

Pause

          B. Le destin littéraire de grandes figures ovidiennes au fil des siècles
     Président de séance : Frank Coulson
               10h45 Cristina NOACCO : « Le mythe de Pyrame et Thisbé. Adaptations et réminiscences littéraires du Moyen Age au XVIIe siècle »
               11h15 Alessandra ROMEO : « Le parole di Euridice : echi antichi e moderni di un motivo del mito orfico »
               11h45 Conclusion du colloque