La promenade se terminait dans le secteur de la sculpture.
Evidemment, on peut ne pas aimer cette sculpture du XIXe s. inspirée de la mythologie. On peut aussi l'adorer. A chacun de choisir son camp.
Moi, j'adore...
Cette Léda et le Cygne, par exemple, de Jean-François Legendre-Héral (1795-1851), sculpteur montpelliérain injustement méconnu.
Moi, j'adore...
Cette Léda et le Cygne, par exemple, de Jean-François Legendre-Héral (1795-1851), sculpteur montpelliérain injustement méconnu.
Ou cette Eurydice, du même...
Ne donne-t-elle pas envie de relire Virgile ?
Mais vous préférez peut-être Persée délivrant Andromède ?
Les voici, dans la version de Joseph Chinard (1756-1813).
Et si Persée est là, Méduse n'est pas loin...
Bravo à Laurent Marqueste, sculpteur toulousain (1848-1920) !
Nous atteignons maintenant la modernité, avec cette Vénus d'Aristide Maillol (1861-1944).
Ou cet Héraclès d'Antoine Bourdelle (1861-1929)...
Il fut le clou du Salon de 1910. Voici ce qu'écrivait Estienne Charles dans la Liberté (28-IV-1910) : "L'Hercule tuant les oiseaux du lac Stymphale, de M. Emile Bourdelle, est non seulement l'oeuvre la plus importante du Salon, mais encore l'un des plus remarquables et des plus audacieux morceaux de sculpture qu'il nous ait été donné de voir en ces dernières années. La redoutable hardiesse et la nouveauté de l'attitude, l'une des plus osées que l'on puisse imaginer, l'étrangeté de la physionomie qui ne rappelle en rien l'aspect classique de l'Hercule grec, la puissance du modelé, la largeur et la franchise de l'exécution font un morceau de premier ordre de cette statue où tant de difficultés, systématiquement accumulées, sont vaincues par l'artiste comme en se jouant."
On continue à l'admirer...
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