Elle me fait penser aux vers qu'Ovide consacrait à l'arrivée du printemps à Tomes, la ville où l'empereur Auguste l'avait exilé, sur l'emplacement de la moderne Constanţa, en Roumanie, sur les rives de la mer Noire.
Voici que filles et garçons cueillent joyeusement
La violette des champs, qui pousse
toute seule ;
Les
prés se couvrent d’un duvet de fleurs multicolores
Et l’oiseau chante instinctivement
le printemps.
L’hirondelle
ne veut plus passer pour mauvaise mère
Et construit sous la poutre un petit
nid caché ;
L’herbe,
que les sillons de Cérès recouvraient,
Sort en pointant sa tendre tige hors
de la terre...
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