J'apprends, grâce à Sylvie, une grande amie d'Ovide, que Voltaire a pris parti pour Ovide contre Auguste. A lire dans l'article "Amour socratique" du Dictionnaire philosophique :
"L’amour des garçons était si commun à Rome qu’on ne s’avisait pas de punir cette turpitude, dans laquelle presque tout le monde donnait tête baissée. Octave-Auguste, ce meurtrier débauché et poltron, qui osa exiler Ovide, trouva très bon que Virgile chantât Alexis ; Horace, son autre favori, faisait de petites odes pour Ligurinus, Horace, qui louait Auguste d’avoir réformé les mœurs, proposait également dans ses satires un garçon et une fille."
Oups !... Voilà qui, à notre époque, vaudrait sans doute un procès à Voltaire...
J'apprends grâce à Géraldine Mosna-Savoye, animatrice de l'excellente émission de France Culture "Les chemins de la philosophie" (https://www.franceculture.fr/emissions/les-chemins-de-la-philosophie/kant-il-faut-sauver-la-reine-metaphysique) et à son invitée Michèle Cohen-Halimi (philosophe, professeure de philosophie à l’université Paris 8), que Kant cite Ovide dans les premiers paragraphes de la première édition de la Critique de la raison pure :
"Il fut un temps où elle [la métaphysique] était appelée la reine de toutes les sciences ; et, si l’on répute l’intention pour le fait, elle méritait bien ce titre glorieux par la singulière importance de son objet. Mais, aujourd’hui, il est de mode de lui témoigner un mépris absolu, et cette antique matrone, abandonnée et repoussée de tous, peut s’écrier avec Hécube :
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