Continuons, si vous le voulez bien, notre tour d'Europe ovidien en faisant halte au Portugal. Car Ovide y a été en grande estime, et les murs de bien des palais se sont ornés, aux XVIIe et XVIIIe siècles, d'azulejos inspirés des Métamorphoses.
Neptune poursuivant Coronis
Comment cela était-il possible, me direz-vous, puisque les censeurs de l'Inquisition veillaient à ce que des textes traitant des amours profanes ne circulent pas au Portugal ?
Vous trouverez la réponse à cette pertinente question dans le bel article d'Ana Paula Rebelo Correia, paru dans le n° 29 de la revue Anabases, désormais accessible sur Internet.
Bonne lecture - et bonne rentrée !
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