Ne quittons pas le domaine de Chantilly sans nous attarder dans son parc : 115 hectares qui proposent, entre autres, un jardin anglais (XIXe s.), un jardin anglo-chinois (fin du XVIIIe s.), un jardin à la française (XVIIe s.), dessiné par Le Nôtre, qui le préférait à toutes ses autres créations...
Au détour d'une allée, vous croiserez peut-être une nymphe fuyant un satyre, un centaure s'entraînant pour le prix du Jockey club ou plus probablement pour celui de Diane... Mais, plus sûrement encore, vous y verrez quelques dieux et quelques déesses...
Vénus, pour commencer, qui protège pudiquement sa pudeur ; Vénus pudique, donc...
Avec, immanquablement, à ses pieds, un dauphin, dont on sait qu'il est volontiers chevauché par Cupidon lorsque la déesse se déplace par voie maritime, allongée dans une conque poussée par les vents...
Tout à côté se dresse Eros, tenant dans sa main gauche les maigres restes de son arc.
Ce n'est évidemment pas le bambin joufflu que l'on connaît, mais plutôt le bel adolescent, l'amant de Psyché - Psyché dont la légende figure d'ailleurs dans les salles du château sous la forme de panneaux de vitrail...
Un peu plus loin, une victime de l'amour cueille des fleurs : c'est la charmante Proserpine. Pluton ne tardera pas à l'enlever pour faire d'elle son épouse et - à titre de consolation - la reine des Enfers.
Et comme pour entretenir un jardin, il faut de l'eau, en voici, sous la haute surveillance de quelque dieu fleuve "à longue barbe"...
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