Ovide, figures de l'hybride

Il avait paru aux éditions Champion en 2009 ; le voici réimprimé aux Classiques Garnier. Je veux parler de ce beau volume, édité sous la direction d'Hélène Casanova-Robin, qui a pour titre Ovide, figures de l’hybride, et pour sous-titre Illustrations littéraires et figurées de l’esthétique ovidienne à travers les âges.

Voici ce qu’en dit l’éditeur : « Plus que des êtres soumis à la métamorphose, les poèmes d'Ovide exhibent des créatures hybrides. Ces études analysent cette hybridité, source de mélanges génériques et vecteur de réflexion philosophique. Elles révèlent en outre la fortune de ce concept à travers les siècles et les genres littéraires. »

Et voici (en deux clics) sa table des matières : 

https://classiques-garnier.com/ovide-figures-de-l-hybride-illustrations-litteraires-et-figurees-de-l-esthetique-ovidienne-a-travers-les-ages.html?fbclid=IwAR1BRbsVtfg3Vz8bbA0hpN_3Te2gwoK9mrCmKs0_1Tm6uJd6-woyb9uv6l8

Bonne lecture !

 

 

Lucia, un thriller ovidien

Vous attendiez-vous à ce que je vous propose la lecture d'un roman policier ? Pas plus, sans doute, que je ne m'attendais à ce qu'un roman policier - un thriller, pour mieux dire - ait pour clef de voûte... les Métamorphoses. C'est elles, en effet, ou plutôt trois tableaux qu'elles ont inspirés à des peintres baroques, qui permettront à l'inspectrice Lucia Guerrero de résoudre la terrible énigme à laquelle elle est confrontée.

Vous n'êtes pas grand amateur de romans policiers ? Moi non plus... N'empêche... J'ai eu du mal à  lâcher celui-ci. Car il n'a pas pour unique intérêt de parler des Métamorphoses : il est bien écrit et l'intrigue est bien menée. Bravo à son auteur, Bernard Minier. Et merci à Dominique, un grand ami d'Ovide, qui m'a fait découvrir Lucia !

PS : Si vous voulez visiter le Jardin du Centaure (https://www.jardin-du-centaure.fr/), où Dominique cultive les plantes qui poussent un peu partout dans les récits mythologiques, n'hésitez pas à faire le voyage en Corrèze !

Lettres à Ovide

Ovide a adressé de nombreuses lettres à de nombreux correspondants depuis son exil de Tomes ; mais combien de correspondants lui ont-ils répondu ? Nous l'ignorons. Ce qu'il y a de sûr, c'est que, grâce à l'initiative d'Ion Codrescu, il a trente correspondants de plus.

Ion Codrescu est un universitaire roumain, qui a enseigné les beaux-arts à l'université Ovidius - oui !... - de Constanţa - c'est le nom moderne de l'antique Tomes. C'est aussi un peintre, un dessinateur, un poète, qui excelle dans l'art du haïku et dans celui du haïga.

 

C'est enfin un grand ami d'Ovide, qui a eu l'idée géniale de demander à d'autres amis d'Ovide d'envoyer une lettre à leur poète préféré. Voici ce qu'Ion Codrescu écrit de son projet :

"Bientôt, la maison d'édition EIKON publiera le volume "Letters to Ovidiu", une anthologie de 30 lettres imaginaires envoyées par des auteurs de Roumanie, de France, de Suisse, d'Espagne, de Grande-Bretagne, de Suède, du Canada, des États-Unis et du Japon. Les textes sont écrits en roumain, anglais et français. Pour ce volume, j'ai créé 33 œuvres graphiques sur des thèmes ovidiens."

J'ai hâte d'avoir ce volume en main, et vous aussi, non ?

Pour vous le procurer, rien de plus simple : commandez-le directement à l'éditeur roumain EIKON :

https://www.librariaeikon.ro/jurnale-corespondenta/1545-epistole-catre-ovidiu-letters-to-ovid-lettres-a-ovide.html?fbclid=IwAR1pF83vf0oa2rMEawZ3ZX3Xl0wvv2HAgQmAFs428La71g2ZOjWr3QObmS8

 Bonne lecture !

 

 

Phénomènes

 Voici un ouvrage curieux qui ne devrait pas manquer de satisfaire les esprits curieux.

Il s'intitule Phénomènes, a pour sous-titre De la pollinisation à l'origine des comètes en 124 planches illustrées, est édité par les Editions du Chêne, a pour auteur Camille Juzeau et pour illustrateurs Morgane Rébulard et Colin Caradec.

Voici en quels termes il est présenté par l'éditeur :

"Recueil scientifique, précis et contemporain, Phénomènes propose une vue transversale et subjective des sciences et aide à comprendre des concepts, des systèmes, ou des idées qui semblent parfois hors de portée.
Anthropologie, astronomie, botanique,climatologie, géologie, physiologie, physique, sciences cognitives, technologies et zoologie : 124 planches illustrées spectaculaires ouvrent autant de pistes de réflexion sur notre rapport au monde et de réponses à notre soif d'apprendre. Ces infographies détaillées rapprochent des domaines de la connaissance, parfois très éloignés les uns des autres, par un jeu de correspondances visuelles et poétiques."

Comme vous vous en doutez, une planche est consacrée aux Métamorphoses - c'est bien le moins que l'on puisse faire... 

Hélène Vial, la grande amie d'Ovide que nous connaissons bien, en a assuré la relecture.

Vous pouvez vous le procurer auprès de l'éditeur (35,00 €) :

https://www.editionsduchene.fr/chene/phenomenes-9782812321092?fbclid=IwAR0yRq3atOA8D2GC0qgrcIAseP9Y318IXqLyslU1MMC1gSaxPVF-5sA79pQ

 

Les Métamorphoses à Hazebrouck

 Vous êtes curieux de voir ce que les Métamorphoses peuvent inspirer à des graveurs ?

Eh bien, je vous invite à vous précipiter à Hazebrouck (59190) pour y découvrir une cinquantaine de gravures des XVIe et XVIIe siècles. Elles sont prêtées par un collectionneur hazebrouckois, Patrick Boerez, et exposées jusqu'au 29 octobre au Musée des Augustins.

Bonne visite !

Méduse

Vous voulez en savoir un peu plus sur Méduse ? Voici donc une courte vidéo que vous apprécierez.

https://www.facebook.com/watch/?ref=saved&v=800155428366772 

Et si vous voulez juste voir la face terrifiante du monstre, voici celle que pouvez admirer à Paris,  au musée Carnavalet, augmentée d'un commentaire historique d'Eva, une grande amie d'Ovide :

"La porte de l'hôtel de ville
En 1652, lors de révoltes contre le pouvoir royal à Paris, la porte de l'hôtel de ville est détruite.
La nouvelle porte en chêne est ornée de têtes de Méduse en bronze. Dans la mythologie, Méduse a le pouvoir de pétrifier ceux qui la regardent.
Cette porte survit à l'incendie de l'hôtel de ville lors de la Commune, le 24 mai 1871."

Voici celle que vous pouvez voir à Toulouse, au musée des Arts précieux Paul Dupuy, et que je vous livre ici sans nom d'auteur ni date - vous me pardonnerez...

Voici celle  que votre serviteur a pétrie de ses mains maladroites...

qu'il a accrochée au-dessus d'une fontaine toscane...

 et qu'il espère bien vous montrer in situ une fois ou l'autre...

En attendant, participez au grand jeu-concours des vacances en photographiant les Méduses que vous croiserez sur votre route, et envoyez-moi vos clichés : les gagnants - c'est-à-dire tout les participants - verront leurs oeuvres publiées sur le blog...