mercredi 9 octobre 2024

Ne jamais arriver

Pas d’ouvrage savant aujourd’hui, mais un récit inspiré de l’exil d’Ovide, Ne jamais arriver, que nous devons à Béatrice Commengé et que publient les éditions Verdier (https://editions-verdier.fr/livre/ne-jamais-arriver/).

L’autrice nous apprend son intention de faire un voyage sur les traces d’Ovide exilé à Tomis, la moderne Constanţa, en Roumanie. Son but ultime est l’insula Ovidiu, l’île d’Ovide, où le poète, selon certaines traditions, aurait vécu. Mais ce voyage, initialement prévu pour mars 2020, est reporté pour cause de COVID - vous vous souvenez ?... Voilà qui laisse à l’autrice le temps de voyager en imagination dans des lieux ovidiens – mais pas exclusivement – qu’elle a déjà fréquentés.

Le voyage à l’insula Ovidiu finira par se faire, mais Béatrice Commengé arrivera-t-elle jamais là où elle se proposait d'aller, sur cette île qui « avait nourri [s]on rêve pendant trois ans » ?

Rendez-vous pour l’apprendre p. 157…

https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/5/5f/Insula_ovidiu.jpg

samedi 5 octobre 2024

Ovide moralisé

Voici longtemps que nous l'attendions. Eh bien, n'attendons plus : la traduction de l’Ovide moralisé en vers du XIVe siècle (édité par l’équipe Ovide en français) est disponible - pour ce qui concerne, du moins, le livre I - depuis le 11 septembre dernier aux éditions Classiques Garnier dans la collection du Moyen Age en traduction, grâce aux soins de Prunelle Delville et de Marylène Possamai-Pérez (https://classiques-garnier.com/ovide-moralise-livre-i.html).

Cette traduction "vise à restituer le ton didactique et la poésie de l'œuvre et à en rendre le fonctionnement profond. L'introduction résume les épisodes du récit, en explique la démarche allégorique et rend compte des études critiques consacrées au poème".

Mais, demanderont certains, qu'est-ce que l'Ovide moralisé

L'Ovide moralisé est une traduction des Métamorphoses, traduction anonyme de 72000 vers - oui, vous avez bien lu : 72 000 octosyllabes pour traduire les 12 000 vers d'Ovide... Autant dire que les normes respectées par le traducteur médiéval sont quelque peu différentes de celles que respectent les traducteurs modernes. C'est que le traducteur médiéval a un projet bien particulier : faire du texte antique - et donc païen - une oeuvre qu'un lecteur médiéval puisse lire sans risquer de se damner et même, chose extraordinaire, en étant assuré de faire son salut. Comment la chose est-elle donc possible ? Il serait trop long de l'expliquer ici. Mais si vous souhaitez en apprendre davantage, n'hésitez pas à suivre ce lien : https://journals.openedition.org/anabases/3243

Dernières précisions : l'ouvrage compte 123 pages et coûte19 € (broché) ou 68 € (relié).

Bonne lecture !

jeudi 5 septembre 2024

Sorcières en musique !

Pourquoi, chères et chers amis d'Ovide, ne pas faire cette rentrée en musique ?

France Musique nous y invite en proposant un podcast intitulé "Sorcières !" et sous-titré "Maléfices en musique".

Voici quel en est le propos :

"En musique, où sont et qui sont les sorcières ? Quelles voix compositeurs et compositrices leur ont-ils donnée ? Qu'incarnent-elles au fil des époques et, surtout, qu'ont-elles à nous dire ?
Cette série fait vivre une galerie de portraits, incarnés et irrévérencieux, des sorcières de l'histoire de la musique."

Vous retrouverez donc Méduse, Circé, Médée, Hécate et, pour quelques clics de plus, Morgane, Alcina, Mélusine, Elphaba, Baba Yaga et Carabosse.

Médée, par Frederick Sandys, (1868).

 F. Sandys (1829-1904), Medea

Bonne et sereine écoute !